Allemagne – 16/01/2023




NOVEMBRE 2021 – DNA

AOUT 2021 – DNA

EDUCATION Kingersheim: la chorale du collège Émile-Zola se délure avec Jyzzel
En résidence au Créa du 2 au 7 mars, la chanteuse Murielle Schreiber, ou Jyzzel, travaille avec la chorale du collège Émile-Zola de Kingersheim pour deux concerts sur le thème de l’environnement. Un échange avait lieu ce jeudi 5 entre l’artiste et les chanteurs amateurs.
Par Lucile BIHANNIC – 07 mars 2020 à 12:30 | mis à jour à 18:06 –

« Le style de musique ? On se définit comme de la pop délurée. Mais c’est difficile de rentrer dans une case », réagit Jyzzel à la première question de son public, encore intimidé par la performance. « Pour mes influences, on peut dire qu’au niveau du débit de la musique je m’inspire de Michael Jackson et Catherine Ringer pour les paroles. Vous voyez qui ils sont ? », lance-t-elle à l’assistance. Un non général de la part des collégiens fait sourire les musiciens.
« J’aime explorer la voix, voir que je peux la saturer, faire ça ou ça, explique l’artiste, d’ailleurs j’apprends toujours ! ». Après avoir découvert le chant dans une chorale des jeunes, elle est passée par les conservatoires de Nancy et Strasbourg pour perfectionner ses techniques. La chanteuse a remporté plusieurs prix, dont des tremplins à Amiens et Périgueux.
« Quand on voit la puissance du son, avec les instruments, c’est impressionnant », reconnaît Martine Sauerwein, professeur de musique au collège, « on se demande comment on va chanter ! ». La chorale travaille avec Jyzzel sur deux morceaux qu’ils vont présenter en concert en juin. « Pour la chanson 19 décembre , il n’y aura que la guitare et la batterie », rassure l’artiste, « ce sera beaucoup plus folk ».
« Allez-y ! Plus fort ! »
« On peut la faire ? » La question fuse depuis les gradins. Les élèves ne résistent pas à répéter une nouvelle fois avec la chanteuse. Le temps de rassembler les musiciens, la chorale prend place et entame Gaspi , d’une voix timide. « Allez-y ! Plus fort ! », conseille l’interprète en battant la mesure de ses gestes : « Ne vous endormez pas ! N’ayez pas honte d’être là et n’hésitez pas à scander le refrain ! » Ils recommencent avec plus d’assurance.
« Comme je suis professeur de chant, j’ai pas mal de petites choses que je peux apporter à cette chorale au niveau vocal », confie Murielle. Artiste aux multiples talents, elle écrit les paroles de ses chansons. Le thème de l’environnement se trouve à plusieurs reprises dans son répertoire. La chorale a d’ailleurs choisi deux titres évocateurs qu’ils chanteront avec Jyzzel lors d’une prochaine soirée au collège sous le signe de l’écologie. « Je crois que c’est le bon endroit pour le dire, soutient la jeune femme, et faire passer le message avec des chansons accessibles pour que ça reste dans la tête. »

Un travail mis en valeur
Pour Sandra Barbe, coordinatrice de la médiation culturelle au Créa, le partenariat avec les artistes en résidence permet aux élèves « d’être acteurs » de leur pratique artistique. « C’est un investissement important pour eux et pour toute l’équipe », précise-t-elle, « mais ils sont motivés ! » Pour Jyzzel, mettre en valeur le travail des élèves lui « tient à cœur » et constitue une belle occasion de transmettre sa passion.
« Est-ce que ça va ? », demande Murielle entre deux chansons. « J’ai envie de danser ! », lâche une collégienne démangée par la cadence. L’aisance gagne ces jeunes, entraînés par l’énergie communicative de leur professeur du jour. « Si c’est rythmé, c’est le corps qui en a besoin ! » assure l’artiste qui renchérit, « en dehors de l’école, on a le droit de bouger ». Le 21 juin, les élèves partageront la scène avec Jyzzel pour la fête de la musique, sans doute vêtus de leur cape de super-choristes.

La 35e édition de la Truffe de Périgueux s’est achevée ce vendredi soir par la grande finale au Parc de Gamenson. Six artistes ont été récompensés par des prix. Cette édition 2019 a consacré Jyzzel chez les auteurs-compositeurs-interprètes. Le concours de chanson française a encore offert une belle soirée aux périgourdins ce vendredi 23 août au Parc Gamenson. La 35e édition de la Truffe de Périgueux a récompensé six artistes. La chanteuse Jyzzel et ses deux musiciens se sont vu remettre le prix du jury et le prix du public dans la catégorie auteurs-compositeurs-interprètes.

Pour la catégorie des auteurs-compositeurs-interprètes, le public et le jury ont récompensé le même groupe : Jyzzel. Avec un rythme entraînant, le trio originaire d’Alsace a conquis les spectateurs avec « Pousser de travers » et « Le gaspi ».

Jyzzel remporte le prix du public, et celui du jury, dans la catégorie auteurs/compositeurs/interprètes © Radio France – Frédéric Fleurot
Article du 07 avril 2019 – LE MANS



Illkirch-Graffenstaden – À la Vill’AL’ode à la vie de Jyzzel
La Vill’A a ouvert son écrin de verdure dimanche à Jyzzel qui a offert une parenthèse musicale de toute beauté au nombreux public, venu dans la chaleur de l’été participer à cette guinguette estivale.

DNA – 16 aout 2018

Cabrel et Maé, ensemble sur scène
A LA UNELOT-ET-GARONNEASTAFFORTPublié le 05/06/2018 à 3h52 par Jean-Luc Daubasse.
Francis Cabrel recevait, vendredi soir, Christophe Maé. Ils ont notamment chanté « Sarbacane ».PHOTO J.-L. D.
Vendredi soir, dans une Music’halle complète, le spectacle des 46e Rencontres de Voix du Sud a tenu ses promesses. Durant la première partie, 17 titres, écrits par une quinzaine de stagiaires durant le stage (lire ci-contre), ont été proposés au public sur une mise en scène de Philippe Prohom.
Parmi les artistes, Jyzzel a interprété trois chansons, dont « Le Blues de la maman qui n’en est pas encore une », à laquelle Roxane Arnal a participé, et qui a été très bien accueillie par le public. Après avoir chanté dans des chœurs, Jyzzel a intégré le Conservatoire de Strasbourg puis celui de Nancy. Elle devait poursuivre des études d’arts appliqués et d’illustratrice, mais a tout abandonné pour devenir intermittente du spectacle et prendre des cours de chant, d’écriture et de guitare. Elle tourne depuis dix ans avec le groupe Tothéme. En novembre 2017, elle sort un premier EP contenant cinq titres, sous le pseudonyme de Jyzzel. Elle avait déjà participé, en 2012, à un stage de Voix du sud et a repostulé pour ne pas tomber dans une certaine routine. « Ici, on reste coupé du monde pour travailler à fond. »
« Comme dans mon salon »
En seconde partie, le parrain des Rencontres, Christophe Maé, a assuré le spectacle, soignant la mise en scène : danses, solo à l’harmonica, descente dans le public et passation du micro. « Je me sens ici comme dans mon salon. » Avec l’aide du pianiste, Julien Lebart, Francis Cabrel a même repris le titre « Sarbacane » avec l’invité du soir.
Article du 31/05/2018
En première partie de Christophe Maé
A LA UNELOT-ET-GARONNEASTAFFORTPublié le 31/05/2018 à 3h49 par Jean-Luc Daubasse.

Pascal Bagnara, directeur de Voix du Sud et les jeunes Emji, Muriel Scheiber et Nicolas Gemus.PHOTO J.-L. D.
Depuis jeudi dernier, 15 jeunes auteurs, compositeurs et interprètes goûtent aux plaisirs du travail partagé pour l’écriture de chansons avec l’appui de professionnels et d’une équipe bien huilée. Les 46es Rencontres de Voix du Sud sont bien lancées et se concluront, demain soir, par un spectacle déjà complet avec Christophe Maé en seconde partie.
Attention, étoiles en devenir
Emji, vainqueur de la « Nouvelle Star » 2015 sur M6, fait partie de ce groupe de jeunes artistes qui devraient enflammer la Music’halle. Son histoire a débuté en 2012, époque de son appartenance à un collectif d’artistes, elle y jouait de la guitare et composait. Elle se produisait dans les bars parisiens ou dans le métro. Jouer dans le métro parisien implique de réussir des auditions auprès de la RATP, tous les six mois, si l’on veut s’y produire. Emji y est restée deux ans.
En 2014, elle sortait un EP de cinq titres et a poursuivi une collaboration avec un auteur lyonnais. Les auditions pour la « Nouvelle Star » tombaient au moment où elle était à Lyon. Qu’à cela ne tienne, des anonymes croisés dans le métro financent son déplacement et tout s’enchaîne. La victoire en 2015, un album chez Polydor et une tournée en France et en Belgique. Elle participera ensuite à l’aventure « Les trois mousquetaires » où elle interprète Myladie et enchaînera 180 dates.
Alors que fait-elle aux rencontres d’Astaffort ? « Quelques amis ont fait les Rencontres de Voix du Sud et m’en ont dit beaucoup de bien. J’avais envie de souffler un peu. Rien de mieux pour sortir des habitudes et du confort dans lequel je me trouvais. Le travail est différent et le groupe propose des univers musicaux très diverses. Les Rencontres me permettent aussi de travailler l’écriture, de me pousser dans d’autres voies. » Emji travaille sur un projet original avec une machine à effets électroniques.
Nicolas Gemus, le Québécois de l’Île de la Madeleine, sur le fleuve Saint-Laurent, fait de la musique depuis l’âge de 13 ans et a, en 2017, raflé de nombreux prix, notamment au sein du Festival de Grumby, ainsi que le prix Voix du Sud. Il sera à suivre vendredi soir.
Article DNA du 13 avril 2018

Jyzzel en 2016 à La Vill’A à ILLKIRCH (67) – cp-jyzzel-14082016